Déconstruction de l’ancienne piscine : un projet exemplaire, mais pas celui du maire
ENFIN, l’ancienne piscine est déconstruite.
A présent vous allez découvrir les coulisses de la conduite de ce dossier exemplaire, qui n’était pas le projet du maire. Dès le début du mandat l’Établissement Public Foncier de la Vendée est contacté à la demande de l’adjoint à l’urbanisme pour la signature d’une convention d’action foncière. Ce programme débutera par la requalification du foncier de l’ancienne piscine. Grace à cette convention, le financement à 80% des études et des travaux est assuré par la mobilisation du fonds friches. Le fonds friches est un fonds financier alimenté par une fraction de la taxe foncière de chaque propriétaire. Pour la première fois, la ville de Luçon allait bénéficier en retour de ces taxes payées par ses habitants.
A titre d’information, le montant des travaux de déconstruction est évalué à 450 k€. Un financement à 80% est donc le bienvenu.

Après plusieurs mois d’atermoiements du maire, la convention avec l’EPF fut signée. En effet, le maire avait initialement prévu de céder le terrain, propriété de la Ville, pour 1 euro symbolique à un promoteur pour qu’il s’occupe de tout. Rétrospectivement, c’était le premier sujet dont le maire voulait se débarrasser pour ne pas avoir à le gérer … prémonitoire.
Le deuxième axe de la fameuse convention avec l’EPF consiste à définir un projet architectural et recruter sur concours un promoteur immobilier. L’excellent accompagnement des services de l’EPF a permis de définir non seulement le cahier des charges des petits bâtiments de logements mais aussi les circulations, espaces publics et la végétalisation de ce futur quartier où il fera bon vivre.
Achat du terrain communal par le promoteur le mieux disant pour 550 k€HT soit 200 €/m2
Encore une première pour ce dossier : la ville de Luçon vend un foncier et tire un bénéfice d’environ 400 k€ de l’opération lui permettant de financer les travaux d’aménagement des espaces publics alentours.
En synthèse :
– Le projet du maire : se débarrasser du sujet, céder le terrain à 1 euro symbolique, pas de maitrise du projet, pas de cahier des charges pour les circulations et espaces publics, pas de recettes dans les caisses de la ville.
– La réalisation par l’adjoint à l’urbanisme : subvention de 80% de la déconstruction (450 k€), cahier des charges stricte de l’aménagement des voies piétonnes, des espaces publics, nombre de logements maitrisé, vente du terrain (200 €/m2 soit 550 k€) et un bénéfice de l’opération d’environ 400 k€ pour les finances de la ville.
Et pour ceux qui ne comprennent pas l’esprit « Parc et jardin » dont parle le maire dans la presse, c’est normal, cela ne veut rien dire.
Le concept, c’est « une résidence, en ville, dans un parc ». Là tout le monde comprend.
Il devient nécessaire d arrêter les ventes à 1 euros .
Si le but de faire des cadeaux stop
Les habitants ont besoin d un équilibre financier.
La ville à besoin d 💰.